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Derrière chaque ferme, la question du financement est souvent synonyme de casse-tête pour nos agriculteurs et agricultrices.

C’est d’autant plus vrai pour les petites exploitations et les nouvelles installations en agroécologie, qui rencontrent de nombreuses difficultés.

Une réalité inquiétante alors que leurs besoins de financement sont à la fois importants et diversifiés.

💸 Voici 5 obstacles majeurs dans leur quête de financement :

1️⃣ Un secteur agricole risqué pour les banques
Avec des marges volatiles et des revenus agricoles variables, l’agriculture est perçue comme un secteur à haut risque. Des fluctuations aggravées par les impacts du changement climatique. Les banques sont réticentes à prêter.

2️⃣ Des “déserts” de financement agricole
Certaines zones rurales sont même ignorées par les banques, percevant un risque accru face à l’absence de données fiables et détaillées sur l’exploitation. Résultat : des fermes se retrouvent au milieu de véritables “déserts” financiers.

3️⃣ Des processus de financement agricole complexes
Petites exploitations et nouveaux entrants se sentent vite découragés par la lourdeur administrative des dossiers, des critères d’éligibilité rigides, un temps d’examen trop long de la demande, un manque d’accompagnement et la peur du rejet du dossier.

4️⃣ Une culture financière limitée
Les agriculteurs manquent souvent de connaissances financières, ce n’est pas leur cœur d’activité. Déjà débordés par leur travail quotidien, ils n’ont pas le temps de se former, ce qui les laisse bien vite démunis face aux options de financement.

5️⃣ Des besoins en financement très diversifiés
Créer, reprendre ou développer une exploitation implique des besoins variés : foncier, bâtiments, machines, énergie, trésorerie… Ces besoins varient selon le profil et l’activité de l’agriculteur, ajoutant une complexité supplémentaire.

☀️ Mais la bonne nouvelle, c’est que des solutions alternatives comme le financement participatif existent. Des plateformes telles que Miimosa mobilisent déjà l’épargne citoyenne pour soutenir des projets agricoles engagés et la transition agroécologique.

🥛 Par exemple, FINFARM, en partenariat avec Miimosa, a récemment accompagné une exploitation laitière familiale en agriculture bio à financer un chariot télescopique grâce à un prêt de 97 000 € (lien de l’article en commentaire).
Le financement participatif se révèle être un levier puissant pour soutenir nos fermes et l’agroécologie.
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🙋‍♂️Si vous ne me connaissez pas, je suis Thibaut, le fondateur de FINFARM. Courtier en financement agricole🌾, j’aide les agriculteurs et agricultrices à financer leur projet agroécologique. Au plaisir d’échanger : thibaut@finfarm.frL’agriculture durable n’est pas juste une tendance, c’est une nécessité ! 🚜